La classification GOLD 2007 prend en compte uniquement le VEMS, pour classer la sévérité de la BPCO, point de départ de la prise en charge. GOLD 2011 propose une évaluation multiparamétrique de la sévérité, en associant au VEMS la fréquence des exacerbations et la symptomatologie. Des propositions thérapeutiques sont faites pour chaque groupe de sévérité. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer la conformité de la prise en charge de nos patients à GOLD 2007, d’évaluer la sévérité en utilisant la classification GOLD 2011, et d’analyser son impact sur la prise en charge.
Dans cette étude rétrospective, 142 patients ont été analysés, suivis sur un an à partir de juillet 2012 en pneumologie (hôpital de la Croix-Rousse, HCL).
Selon GOLD 2007, la répartition de la sévérité des patients était homogène : 12 % (stade 1), 30,3 % (2), 29,6 % (3), et 28,2 % (4). Seuls 41,5 % des patients bénéficiaient d’un réentraînement à l’effort. La prescription de corticostéroïdes était inappropriée chez la majorité des patients (50,6 %). En utilisant GOLD 2011, une majorité de patients était classée dans le groupe D (57 %), issus principalement des groupes 3 et 4. La prescription de corticoïdes inhalés ne restait inappropriée que chez 22,5 % des patients.
Cet audit permet de relever des insuffisances dans la prise en charge de nos patients et de proposer des axes d’amélioration. Les recommandations GOLD 2011 classifient les BPCO dans des groupes de sévérité supérieure et justifie pour un plus grand nombre, la prescription de corticoïdes inhalés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.
© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.